Au garde-manger de la Lighthouse Foundation, Laura et sa petite-fille viennent chercher de la nourriture pour elles-mêmes et pour le mari de Laura, un vétéran handicapé qui a combattu pendant la guerre du Golfe.
"Je m'occupe de [mon mari]", explique-t-elle. "J'ai été ambulancière pendant des années, puis nous l'avons eue et j'ai dû prendre ma retraite parce qu'il ne pouvait pas s'occuper d'elle.
"Il était dans le corps des Marines et s'est rendu dans le Golfe la première fois lorsque la guerre a commencé en 1991. Ses genoux, son dos et ses chevilles en ont souffert, et on lui a diagnostiqué un syndrome de stress post-traumatique", ajoute-t-elle.
Bien que son mari bénéficie de la sécurité sociale, "nous ne recevons pas de bons d'alimentation pour [leur petite-fille]".ous ne recevons pas de bons d'alimentation pour [leur petite-fille]. Nous avons donc un revenu très serré. Nous nous débrouillons tout seuls. Ils disent que nous gagnons trop pour bénéficier d'une aide, [alors que] nous ne gagnons rien du tout".
Face à la pandémie actuelle, Laura et sa famille ont apprécié de pouvoir compter sur l'aide de la Lighthouse Foundation.
"Cela a été dur, très dur. Avec COVID, en essayant de trouver des choses pour elle et en faisant l'école à la maison par le biais de l'ordinateur. Nous n'avons pas reçu d'aide pour les repas de midi ni pour quoi que ce soit d'autre. Cela nous aide donc. Nous ne pourrions pas nous en sortir sans le Lighthouse".
"Lighthouse est la seule chose qui nous sauve", poursuit-elle, "et nous connaissons Jen [une bénévole de l'office] depuis avant sa naissance, alors Jen nous aide autant qu'elle le peut. Elle nous a offert un sac à dos rempli de fournitures scolaires et d'autres choses du même genre. Sans [cette aide], non, nous ne pourrions pas le faire".
Laura, qui a elle-même été bénévole dans ce centre pendant quinze ans avant d'adopter sa petite fille, apprécie particulièrement les produits frais qu'elle y trouve.
"Nous apprécions la viande. La viande et les produits laitiers. Parce que ce sont les plus chers au magasin. La viande et les produits laitiers. Et puis bien sûr, pour elle, les fruits, les légumes, tout ce qui est de cet ordre. Elle les préfère aux sucreries".
Laura souligne sa gratitude envers les donateurs et les bénévoles qui rendent possibles des distributions telles que celles-ci : "Nous ne pourrions pas le faire sans eux".